On tient déjà pour acquis que la conseillère et le conseiller financiers sont corvéables à merci, qu'ils n'ont pas à avoir de vie de famille, encore moins de vie sociale. A ce propos quelqu'un connaît-il encore des conseillers qui osent quitter le bureau à l'heure, sans rougir et craindre d'être regardés de travers? Mais La Banque Postale à bien d'autres tours dans son sac pour s'assurer que ses troupes se sentent mal dans leur métier :
- Vivango, par exemple, où comment la force de vente est contrainte de vendre un placement bloqué 6 ans et qui leur rapportera à peu près autant qu'un livret A… si tout va bien !!!
- Mais la palme revient au nouveau circuit de renégociation de prêt : dorénavant lorsqu'un-e client-e souhaite renégocier le taux de son prêt immobilier, le ou la conseiller-e, après avoir pris sa demande par écrit, doit l'adresser au directeur commercial bancaire qui est maintenant seul décisionnaire.
De quinze jours, le délai de traitement est passé à 3 mois, pire, en cas de refus personne ne prend la peine de répondre au client par écrit ! Est-ce vraiment aux conseiller-e-s d'appeler les clients pour les informer et rendre des comptes sur une décision qui ne dépend pas d'eux ? Est-ce qu'il n'est pas légitime que les clients attendent une réponse écrite à leur demande écrite ? Il est inconcevable que ce soit aux conseiller-e-s d'improviser des courriers pour palier l'inconséquence de leurs directeurs. En outre, lorsque la demande est refusée, après 3 mois, les taux ont eu tout le temps de remonter et il est parfois trop tard pour les clients pour envisager un rachat par un établissement concurrent. Il est dès lors facile d'imaginer la difficulté à faire face aux réactions légitimes de la clientèle.