Depuis le début d'année et l'arrivée du nouveau directeur de la DOTC, nous constatons une dégradation des relations et des agissements qui pourraient être qualifiés d' entraves au droit syndical avec notre organisation.
Concernant les réorganisations comme pour le dossier de Lyon 09 PPDC, le dialogue social est réduit à son plus strict minimum voir le néant. Pour ce dossier comme pour celui de LOZANNE PDC la semaine dernière, notre organisation n'a été conviée qu'à la plénière de lancement.
Quand nous sollicitons les directeurs pour une audience, nous n'avons pas de réponse la plupart du temps, ou alors ils prétextent un planning surchargé pour nous répondre qu'ils n'auront malheureusement pas le temps de nous recevoir. D'autres directeurs « plus malins » nous proposent des bilatérales à 16 h ou 17 H.
De plus, depuis plusieurs mois, l'accès dans les bureaux pour nos militants est devenu de plus en plus compliqué. La DOTC DU RHONE voudrait limiter notre action et nos visites dans les bureaux à la simple distribution de tracts et au prélèvement des cotisations de nos adhérents. Elle nous le rappelle d'ailleurs régulièrement par mail et lettre recommandée.
Lors de ces visites, quand nos militants échangent avec des agents, il est arrivé que des encadrants, n’hésitent pas à intervenir devant les agents pour tenter d'entraver et discréditer notre action.
Sur LYON CENTRE PPDC par exemple, le directeur a plusieurs fois interrompu nos échanges avec les agents pour dire que nos tracts relevaient du mensonge.
A STE FOY LES LYON PDC, le contrôleur de gestion est intervenu pour nous signaler que nous dérangions un agent pendant son travail.
A VILLEURBANNE PPDC, des ETC d'équipe sont organisés au moment où nos militants arrivent dans les travées. Dans d'autres centres, ils sont suivis à la trace par des chefs d'équipe pendant leur visite, sans parler des HIS où les encadrants s'invitaient en présence d'un huissier.
Pour nous le message est clair, on ne souhaite pas la présence de nos militants dans les bureaux et lors des négociations de projets de réorganisation.
Pour finir, alors que l'Inspection du travail a à plusieurs occasions rappelé les dispositions légales en matière d'exercice du droit de grève quant au préavis illimité déposé par notre organisation le 3 mars 2014 relatif à la rémunération des plis électoraux , Monsieur CARAUX a décidé de mettre en absence irrégulière une quinzaine d'agents qui étaient grévistes la semaine dernière.
Nous demandons une dernière fois à Monsieur CARAUX de respecter la loi, le droit de grève au cas d'espèce.
Notre organisation a du reste saisi de nouveau l'Inspection du Travail et n’hésitera pas une seconde àporter l'affaire devant la juridiction compétente si besoin.
Pour toutes ces raisons, SUD a décidé de ne pas participer à ce CT. Nous
refusons de participer à ce simulacre de dialogue social. Cela sera de même pour tous les dossiers CT pour lesquels La POSTE n'ouvrira pas de négociations sincères et loyales, minimum syndical pour SUD. .